CAMPBELLTON – L’école Marie-Gaétane de Kedgwick et la polyvalente A.-J.-Savoie de Saint-Quentin figurent respectivement aux premier et troisième rangs du classement Atlantic Institute for Market Studies (AIMS) des meilleures écoles secondaires francophones du Nouveau-Brunswick. D’après Bobby O’Keefe, directeur général de la recherche à l’AIMS, cette initiative permet aux écoles évaluées de devenir de meilleurs établissements scolaires. C’est la septième fois que l’AIMS mène ce sondage auprès des écoles des Provinces atlantiques. Afin d’établir ce classement, l’AIMS s’appuie, entre autres, sur le rendement scolaire des élèves de chacune des écoles, le degré de préparation qu’ils reçoivent afin de poursuivre leur éducation postsecondaire, la proportion d’entre eux qui décident de faire le saut à l’université et les résultats qu’ils y obtiennent pendant leur première année. D’autres critères qui ont une incidence sur la réussite scolaire, comme le ratio élève/enseignant de chaque établissement et le statut socioéconomique des élèves sont aussi comptabilisés. Il s’agit de la troisième année consécutive que la petite école de 200 élèves figure au premier rang de ce palmarès. Claire Drapeau, directrice de l’école Marie-Gaétane à Kedgwick, s’est dite contente de la distinction. «C’est sûr qu’on profite de toutes les occasions de célébrer. Nous sommes très contents», a-t-elle déclaré au journal, hier avant-midi. À Saint-Quentin, la directrice de la polyvalente A.-J.-Savoie, Anie LeBel, explique que le bon classement de son établissement a été rendu possible grâce à un travail de collaboration entre le personnel, les élèves et la communauté. Marcel Larocque, président de l’Association des enseignantes et des enseignants francophones du Nouveau-Brunswick, estime toutefois que, bien que ce genre d’analyse puisse être utile, il ne s’agit pas de la meilleure manière d’évaluer la performance d’une école. «Toutes les analyses et les études démontrent que ce n’est pas vraiment la meilleure manière d’évaluer les gens, a-t-il déclaré. C’est sûr qu’on regarde ça, on y jette un coup d’œil et l’on regarde les grandes tendances, mais on n’apporte pas une grande attention aux sondages. Nous préférons nous pencher sur ce qui se fait au niveau des écoles et ces évaluations au jour le jour avec l’enseignant et son élève parce que ça tient beaucoup plus compte des besoins de chaque élève et de chaque école». En bref… Du côté anglophone, l’école secondaire Upper Miramichi de Boiestown est celle qu’a obtenu la meilleure note, un A… À l’inverse, la polyvalente Leo Hayes de Fredericton a pris le 15e et dernier rang du classement anglophone, avec un B-.
«Ce classement permet aux écoles de s’améliorer et de mettre l’accent sur des mesures qui sont considérées comme étant importantes pour la réussite scolaire», de dire M. O’Keefe.
Il admet tout de même que le sondage de cette année est positif puisqu’il semble démontrer une amélioration dans les résultats, tant du côté francophone que du côté anglophone.