News article mentioning the 13th Annual Demographia International Housing Affordability Survey
• Acadie Nouvelle, 24 January 2017
An ‘Acadie Nouvelle’ story discusses housing affordability, mentioning the results of the 13th Annual Demographia International Housing Affordability Survey, co-published by AIMS.
C’est à Moncton où l’accès à la propriété est le plus abordable au pays, selon une nouvelle étude publié par l’Atlantic Institute for Market Studies.
L’étude réalisée en collaboration avec la firme américaine Demographia et Frontier Centre for Public Policy, de Winnipeg, révèle qu’aucun autre grand centre au pays n’est plus abordable lorsque vient le temps pour une famille de la classe moyenne d’acheter une maison.
Le Grand Moncton trône au top du palmarès au Canada et de facto en Atlantique.
Afin de mesurer l’abordabilité du marché immobilier, les chercheurs ont utilisé une méthode bien simple pour attribuer un score à chaque grand centre canadien. Ils ont divisé le prix moyen d’un logement dans un marché donné par le revenu familial moyen.
Dans le Grand Moncton, le prix moyen d’une maison est de 134 000$ et le revenu moyen familial est de 65 200$, selon l’étude. La région obtient ainsi un score de 2,1. Fredericton se classe en deuxième position au pays avec un score de 2,2 et Saint-Jean en troisième position avec 2,4.
Les trois grands centres urbains du Nouveau-Brunswick sont ainsi les trois endroits au Canada où l’accès à la propriété est le plus abordable. Charlottetown, à l’Île-du-Prince-Édouard, n’est pas loin derrière avec une note de 2,5 pour une cinquième place.
Pour 3plus, la corporation de développement du Grand Moncton, un marché immobilier peu dispendieux est un atout important lorsque vient le temps d’attirer de jeunes familles pour travailler dans la région.
«On est dans une situation assez intéressante parce qu’on est l’une des villes qui ont un taux de croissance parmi les plus élevés et, en même temps, on a un taux des prix immobiliers parmi les plus faibles. C’est une conjoncture assez parfaite pour attirer des jeunes pour qui, au point de vue de revenu disponible après l’achat de leur logement, ils ont plus d’argent pour dépenser dans la communauté et voyager», a souligné Frédéric Gionet, vice-président intelligence d’affaires et opérations chez 3plus.
Halifax est le centre urbain en Atlantique où il est le plus difficile d’acheter une maison. Le salaire moyen y est seulement un peu plus élevé que dans le Grand Moncton à 68 700$, mais le coût moyen d’une propriété y est grandement supérieur, à 270 000$.
Comparativement à la cité néo-écossaise, le fardeau de la propriété est donc bien moindre dans le centre urbain du Nouveau-Brunswick. La pression pour offrir des salaires plus généreux est donc moins forte au Nouveau-Brunswick.
«Pour les entreprises, si le coût de la vie augmente de façon substantielle année après année, tout d’un coup il y a une pression sur les salaires. Les entreprises préfèrent avoir une stabilité de ce côté-là», a rappelé M. Gionet.
L’étude analyse aussi le marché immobilier de grandes villes dans plusieurs pays, dont les États-Unis, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et la Chine. Vancouver s’est hissée au top 3 des centres urbains majeurs (plus d’un million d’habitants) en obtenant un score de 11,8. Le prix moyen d’un logement dans cette ville de la Colombie-Britannique est de 830 100$ alors que le revenu familial moyen est de 70 500$.
Seuls les marchés de Sydney en Australie et de Hong Kong en Chine sont plus dispendieux, selon le document.
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