Trois organismes actifs sur la scène sociopolitique en Nouvelle-Écosse demandent une réforme de la taxation municipale.
Le Centre canadien de politiques alternatives forme un front commun avec l’Institut pour les études de marché de l’Atlantique et la Chambre de commerce de la Nouvelle-Écosse.
Ces groupes demandent au gouvernement provincial d’étudier la possibilité de passer du système de revenus municipaux basé sur la valeur foncière à un autre qui serait surtout basé sur le revenu des résidents ou encore la valeur des services qu’ils utilisent.
Les organismes expliquent que le système actuel basé sur la valeur des propriétés est trop sujet à des envolées des prix et trop déconnecté de la capacité des gens de payer la facture qu’on leur présente. Le trio demande qu’on le remplace en tout ou en partie par un impôt local basé sur le revenu.
L’idée inquiète plusieurs intervenants qui se demandent qui devrait payer plus et qui en sortirait gagnant. Par exemple, cela ferait-il encore augmenter les taxes des entreprises qui disent déjà payer plus que leur part? Ou cela allègerait-il le fardeau d’une classe particulière de la société au détriment des autres?
D’autres craignent qu’une réforme entraîne une nouvelle hausse, car les municipalités n’ont aucune envie de se voir imposer un régime minceur.