SAINT JEAN – Le Régime de pensions du Canada (RPC) est indéquat aux besoins des Canadiens, et une réforme en profondeur est essentiel afin de promouvoir la croissance économique et garantir des revenus convenables aux Canadiens à la ratraite selon Brian Lee Crowley, président du Atlantic Institute for Market Studies (AIMS).

En vertu du régime de pension proposé par Crowley, les Canadiens suraient l’option de gérer eux-mêmes leurs côtisations, ces dernières demeurant cependant obligatoires. Au cours des années ce nouveau système prendrait progressivement Ia place du régime actuel.

“We have abandoned a reliance on a farsighted private sector-based economic decision making system in favour of a myopic public sector-based one” d’après les commentaires de Crowley lors d’une allocution prononcée devant la réunion annuelle du Atlantic Region of the Canadian Pension Benefits Conference.

Crowley soutient qu’en vertu du régime proposé les Canadiens suraient le droit de confier la gestion de leurs fonds de pension à différents organismes privé plutôt qu’ à l’état. Cette initiative donnera lieu à la création d’importantes accumulations de capital nouveau sous l’administration du secteur privé. Ces fonds, continuellement à la recherche de nouvelles opportunités de rentabiliser leur capital, deviendraient en peu de temps des moteurs du développement économique.

Ce serait une amélioration majeure pas rapport à la situation actuelle, où la grande majorité des côtisations est prêtée aux provinces à des taux d’intérêt très favorables afin de financer non pas des investissements, mais les dépenses courantes, a-t-it noté.

De plus, les Canadiens ont raison de s’interroger sur la capacité du RPC actuel de tenir ses engagements quant aux personnes qui prendront leur retraite d’ici quelques années. Les côtisations ont été fixées à des niveaux beaucoup trop bas pendant vingt ans, alors que les prestations ont été fréquemment majorées sans regard aux coûts. Ce sont les contribuables d’aujourd’hui et de demain qui auront à en faire les frais, qui risquent d’être considérables. L’excédent des obligations sur les avoirs dans le RPC dépasse maintenant $600 milliards.

“We have in many ways fallen for the charms of the siren song of high sounding principles with little grounding in reality” de dire M. Crowley à propos des trente premières années de fonctionnement du RPC.

Le président de l’Institut prétend que ces réformes feraient avancer trois objectifs d’une importance primordiale, soit: 1) le retour à l’individu de la responsabilité de la planification de sa retraite; 2) l’encouragement des économies et la stimulation de Ia croissance économique; 3) la provision de pensions de retraite adéquates aux Canadiens à faibles revenus.


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Brian Lee Crowley, President, AIMS, 902-429-1143